Introduction
Un gros problème en freelance pour beaucoup – moi y compris – a été le rejet. Ce moment où, malgré tous tes efforts pour convaincre un client, il décide de ne pas signer. Si tu ressens cela, sache que tu n’es pas seul. Mais rassure-toi : ce n’est pas une fatalité.
Voici comment j’ai appris à dépasser la peur du rejet et à transformer ces refus en opportunités d’amélioration.
La douleur du rejet
Quand un client ne signe pas, on peut ressentir un mélange de frustration et d’injustice :
- « Quoi ? J’ai tout ce qu’il faut pour régler votre problème, et vous signez pas ? »
- « Pfff, ils comprennent rien, ces ploucs. »
Cette réaction est naturelle, mais elle peut devenir un frein si on ne la dépasse pas. Pourquoi ? Parce qu’on associe souvent un rejet à notre valeur personnelle.
Ce que j’ai compris : Ce n’est pas « moi » qui suis rejeté
Une vérité libératrice m’a aidé à avancer : le client ne rejette pas « toi », il rejette ta proposition.
Voici ce que cela signifie :
- Ce n’est pas toi qui es nul, c’est ta proposition qui peut être améliorée.
- Ce n’est pas que le client ne comprend rien à ton talent, c’est que tu n’as pas su le lui montrer.
En bref, le rejet n’est pas un échec personnel. C’est un signal que quelque chose dans ton approche ou ta communication peut être ajusté.
Derrière un refus, une objection non traitée
Un refus est souvent lié à une objection non traitée. Cela peut être :
- Une incompréhension de la valeur que tu apportes.
- Une crainte ou un doute que tu n’as pas su adresser.
- Une offre qui ne répond pas totalement à leurs besoins.
Identifier et traiter les objections
Pour chaque refus, je prends le temps de réfléchir :
- Quelles étaient les objections du client ? (Même si elles n’ont pas été dites explicitement.)
- Ai-je apporté des réponses pertinentes ?
- Comment pourrais-je mieux anticiper ces objections la prochaine fois ?
Chaque rejet est une opportunité
Avec cette approche, je n’ai plus peur du rejet, car chaque refus est une donnée précieuse pour améliorer ma prochaine proposition.
Exemple concret
Imagine que le client dise :
- « C’est trop cher. »
Au lieu de le prendre personnellement, pose-toi la question :
- Est-ce que j’ai bien expliqué la valeur de ce que je propose ?
- Comment puis-je mieux démontrer le retour sur investissement ?
En ajustant ton message, tu seras mieux préparé pour la prochaine discussion.
En conclusion
Le rejet fait partie intégrante du parcours freelance. Mais il n’est pas une fin en soi. Avec la bonne perspective, chaque « non » peut devenir un pas de plus vers un « oui ».
Tu veux apprendre à structurer tes offres et à surmonter les objections ? Découvre mon programme d’accompagnement pour freelances tech.
Et toi, comment réagis-tu face au rejet ?