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Pomodoro pour les freelances tech : pourquoi ça ne fonctionne pas toujours (et quoi faire à la place)

Pomodoro pour les freelances tech : pourquoi ça ne fonctionne pas toujours (et quoi faire à la place)

La méthode Pomodoro est souvent citée comme un outil puissant pour améliorer sa productivité. Mais après l’avoir testée dans différents contextes, j’ai constaté que cette méthode n’était pas toujours adaptée, surtout pour les freelances tech. Voici pourquoi et quelles alternatives privilégier.

Qu’est-ce que la méthode Pomodoro ?

Le principe est simple :
– Fixer un timer de 25 à 45 minutes pour travailler sans aucune distraction.
– Pendant ce temps, pas de téléphone, pas de scroll, pas d’interruptions.
– Faire une pause de 5 minutes, puis recommencer plusieurs fois dans la journée.

Avec l’expérience, cette méthode permet aussi d’estimer combien de « Pomodoros » une tâche nécessite, ce qui aide à mieux planifier son travail.

Pourquoi la méthode Pomodoro ne fonctionne pas toujours pour les freelances tech

1. Les interruptions inévitables

En open space ou même en remote, il est difficile de bloquer toutes les interactions non sollicitées. Les collègues, les notifications ou les urgences peuvent facilement briser le cycle.

2. L’état de flow

En travaillant sur des projets techniques, il est courant de rentrer dans un état de flow où :
– Le temps semble s’arrêter.
– Les idées et solutions viennent naturellement.
– Les tâches avancent rapidement.

Le problème avec la méthode Pomodoro, c’est que le timer peut interrompre cet élan. Une fois coupé, il est souvent difficile de revenir dans le même état de concentration.

3. L’imprévisibilité des tâches tech

Certaines tâches techniques, comme :
Scripter une automatisation.
Débugger un serveur Linux qui crash.

ne se prêtent pas à des découpages de 25 ou 45 minutes. Ces activités nécessitent souvent des sessions prolongées et ininterrompues pour être menées à bien.

Une alternative : les sessions de Deep Work

À la place de la méthode Pomodoro, j’ai adopté les sessions de Deep Work, et voici pourquoi :
– Je travaille en blocs de 2 heures. Cela me laisse le temps de rentrer dans un état de flow et d’avancer significativement sur mes projets.
– Pendant ces sessions, je bloque toutes les distractions : notifications, téléphone, etc.
– Si je dépasse le temps prévu, ce n’est pas grave, tant que je reste concentré et productif.

Comment mettre en place des sessions de Deep Work :
1. Planifie des blocs de 2 heures. Inscris-les dans ton agenda comme des rendez-vous avec toi-même.
2. Prépare ton environnement. Désactive les notifications, ferme les onglets inutiles, et avertis les personnes autour de toi.
3. Concentre-toi sur une tâche à la fois. Pas de multitâche, juste une priorité claire pour la session.
4. Fais une vraie pause après. Recharge tes batteries avant de passer à autre chose.

Conclusion : trouve ce qui fonctionne pour toi

La méthode Pomodoro n’est pas universelle, et ce n’est pas grave. L’essentiel est de trouver une approche qui te permet de rester concentré et productif sans sacrifier ton état de flow. Pour moi, les sessions de Deep Work sont une solution plus adaptée aux besoins des freelances tech.

Si tu veux optimiser ta productivité tout en préservant ton équilibre entre vie pro et perso, mon programme Réitère peut t’aider à structurer ton activité et à travailler moins tout en atteignant tes objectifs.

Le freelancing, c’est aussi trouver son propre rythme de travail. Expérimente, ajuste, et choisis ce qui te correspond.

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